"Ne vous y méprenez pas, ça ne concerne pas que les Européens mais tous leurs partenaires. Car quand vous passez des années à négocier un traité et que, quelques mois plus tard vous faites l'opposé de ce qui a été décidé sur les aspects qui vous conviennent le moins, ce n'est pas une grande preuve de votre crédibilité", a-t-il déclaré au journal.
Alors que les menaces de représailles fusent de chaque côté de la Manche autour de licences de pêche dans les eaux britanniques, que Paris reproche à Londres de ne pas accorder en nombre suffisant, Emmanuel Macron et Boris Johnson doivent s'entretenir ce week-end à Rome en marge du G20.
Le Président français a assuré qu'il n'y avait eu ni "provocation" ni "tension" sur la question des droits de pêche. "Nous devons nous respecter" mutuellement et "respecter la parole qui a été donnée", a-t-il ajouté.
Tout en estimant qu'il s'agissait d'un "test pour la crédibilité" du Premier ministre britannique et de son gouvernement, le Président français s'est dit sûr de la "bonne volonté" du Royaume-Uni.