Un rassemblement d’employés municipaux protestant contre la vaccination obligatoire a eu lieu jeudi 28 octobre devant la résidence officielle du maire de New York, Bill de Blasio. Des centaines de personnes dont des policiers, des sapeurs-pompiers et des employés d’autres services d’urgence ont participé à la manifestation.
La plupart des employés municipaux de la ville de New York ont jusqu’à vendredi 17 heures pour présenter la preuve qu’ils ont reçu au moins une dose du vaccin. Ceux qui ne le font pas seront placés en congé sans solde pendant au moins 30 jours.
Andrew Ansbro, président de l’association des sapeurs-pompiers de la ville de New York (FDNY Firefighters Association), dont les membres ont participé au rassemblement, a indiqué le 27 octobre que 45% des sapeurs-pompiers de la ville n’étaient pas vaccinés et que jusqu’à 40% des équipes de pompiers de New York seront réduites en raison du manque de personnel après l’expiration du délai pour la vaccination.
Selon les médias, les services de police et de sapeurs-pompiers de New York se préparent à une pénurie des effectifs. Même en tenant compte des heures supplémentaires assurées par les employés vaccinés, les sapeurs-pompiers devront réduire de 20% leurs équipes à partir du 1er novembre, a rapporté CNN, citant ses sources.
Le maire de New York Bill de Blasio a déclaré que la vaccination était un moyen de protéger les employés de la ville de New York contre le Covid-19.
"Si nous n’arrêtons pas Covid, des New-Yorkais vont mourir. Nous devons, nous devons arrêter le Covid et le moyen d’y parvenir est la vaccination", a déclaré l’édile.
Les opposants au maire, quant à eux, rappellent que les sapeurs-pompiers et les policiers de la ville de New York ont survécu à l’année 2020, alors même que le taux de mortalité quotidien dû au Covid-19 dans la ville était alors 10 à 20 fois plus élevé.
Auparavant, des officiers du département de police de Los Angeles (LAPD) avaient intenté une action en justice concernant la vaccination contre le Covid-19, affirmant que les fonctionnaires de la ville et la direction de la police avaient créé un "environnement de travail hostile" pour les personnes non vaccinées et que la vaccination forcée portait atteinte à la vie privée et aux droits civils des employés.