"Nous prenons note des assurances et engagements des responsables afghans envers la communauté internationale que leur territoire ne représentera aucune menace pour les pays voisins", ont indiqué dans un communiqué conjoint les ministres des Affaires étrangères de sept pays à l'issue d'une rencontre à Téhéran.
Les chefs de la diplomatie de l'Iran, du Pakistan, de l'Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan se sont réunis dans la capitale iranienne mercredi, tandis que leurs homologues russe et chinois ont participé par visioconférence. Il s'agit de la seconde rencontre de ce genre et une troisième est prévue en 2022 à Pékin.
Les participants, qui craignent que la reconquête du pouvoir par les talibans* entraîne un retour d'Al-Qaïda*, comme ce fut le cas entre 1996 et 2001, ont "pris note" des engagements pris par les talibans* en février 2020.
L'accord de Doha, conclu avec les Etats-Unis, avait ouvert la voie à un retrait total des troupes américaines, conditionné notamment au respect par les talibans* de garanties sécuritaires.
Ces derniers avaient alors assuré que l'Afghanistan "ne serait pas une menace pour les pays frontaliers", qu'il "ne servirait pas de base aux groupes criminels, terroristes" et qu'ils "frapperaient les groupes terroristes jusqu'à leur élimination".
L'Afghanistan est au seuil d'une des pires crises humanitaires au monde, car plus de la moitié de sa population, soit 22,8 millions de personnes, sera cet hiver en situation d'insécurité alimentaire aiguë, a averti lundi l'ONU.
*Organisation terroriste interdite en Russie