L'Australien, âgé de 50 ans, est poursuivi pour 18 charges aux États-Unis, dont la violation d'une loi sur l'espionnage, pour avoir publié sur WikiLeaks des milliers de documents classifiés en 2010.
James Lewis, qui représente le gouvernement américain, a plaidé devant la cour d'appel de Londres que la justice britannique avait eu tort de s'opposer à l'extradition de Julian Assange en faisant valoir un risque élevé qu'il mette fin à ses jours dans une prison américaine.
Dans sa plaidoirie, dont un exemplaire a été transmis à la presse, l'avocat a assuré aux magistrats que les États-Unis avaient fourni au Royaume-Uni un "ensemble de garanties" répondant aux préoccupations du juge qui s'est opposé à l'extradition.
"Les États-Unis ont également fourni l'assurance qu'ils consentiraient à ce que M.Assange soit transféré en Australie pour servir toute peine de prison qui pourrait lui être imposée", a-t-il souligné.
Julian Assange est détenu à la prison de Belmarsh. Il devait témoigner par visioconférence, mais le tribunal a été informé qu'il n'était pas en état de le faire.
L'audience qui s'est tenue mercredi est la dernière étape en date d'une saga judiciaire qui s'étire depuis que la Suède avait réclamé et obtenu en 2012 l'extradition de l'Australien, qui était accusé d'agression sexuelle.
Craignant d'être ensuite extradé aux États-Unis, Julian Assange s'était alors réfugié à l'intérieur de l'ambassade d'Équateur à Londres, dont il n'est finalement ressorti qu'en avril 2019.
Il est depuis détenu pour avoir violé les conditions de sa libération sous caution en 2012, bien que la procédure suédoise ait depuis été abandonnée.