Un an après, la décapitation de Samuel Paty ne cesse de hanter la France. Un ancien d’un lycée privé parisien a été placé en garde à vue après avoir menacé la proviseure de l’établissement de l’égorger comme le professeur d'histoire-géographie assassiné en octobre 2020 près de son collège de Conflans-Sainte-Honorine.
Selon Le Point, les menaces à l’encontre de la directrice ont été publiées sur la page Facebook du lycée depuis le mois de mai. Qui plus est, sur la messagerie professionnelle de l’intéressée, le jeune homme a indiqué vouloir "supprimer" celle qu’il accuse d’être à l’origine de ses déboires scolaires.
Après un contact, l’ex-lycéen s’était excusé, mais ce lundi 25 octobre il a réitéré ses menaces, se montrant prêt à passer à l’action. La police indique qu’il a précisé "haïr la France, l’Occident, l’Europe" et vouloir brûler le drapeau français dans la cour du lycée.
Plusieurs incidents ces dernières semaines
Passant au crible les courriels envoyés par le suspect, les enquêteurs ont également découvert des invectives menaçantes visant la fille de la victime qu’il voulait "violer et égorger".
Le jeune homme a été interpellé et placé en garde à vue. Au terme de sa rétention, il devrait être déféré devant un magistrat qui décidera de son sort judiciaire, constate Le Point.
Précédemment, un artisan en BTP avait fait référence à l’assassinat de Samuel Paty pour menacer un couple d’enseignants de l’académie d’Aix-Marseille. L’homme avait comparu au tribunal après sa garde à vue, mais l’audience a été reportée en novembre.
À Valence, un homme de 43 ans a été placé en garde à vue après s’être rendu au collège de son fils de 15 ans, qui avait hurlé "Allahu akbar" lors de la minute de silence en classe en hommage au professeur Samuel Paty. Le jeune a été puni d’un avertissement ce qui n’a pas plu à son père, lequel s’est présenté au collège et a menacé de l’incendier avant d’être interpellé.