Anjhula Mya Singh Bais, présidente du conseil d'administration international de l'organisation de défense des droits humains, a déclaré dans un communiqué que ses deux bureaux fermeraient d'ici la fin de l'année, en raison de l'intensification de la répression qui a contraint au moins 35 associations à cesser leurs activités cette année en vertu de cette loi.
"L'environnement de répression et d'incertitude perpétuelle créé par la loi sur la sécurité nationale empêche de savoir quelles activités peuvent conduire à des sanctions pénales", a-t-elle précisé.
Il n'y a pas eu de réponse immédiate du gouvernement de Hong Kong à une demande de commentaire de Reuters.
Par le passé, Hong Kong était l'une des principales bases des ONG en Asie, en raison de la solidité de son État de droit et de sa large autonomie.
Les autorités de Hong Kong et de Chine affirment que la loi sur la sécurité nationale consacre les droits individuels et qu'elle est nécessaire pour rétablir la stabilité après les manifestations de masse de 2019, où des millions de personnes sont descendues dans la rue pendant plusieurs mois.
Cependant, depuis la mise en œuvre de cette loi, de nombreux militants et politiciens pro-démocratie ont été emprisonnés ou contraints à l'exil.
"Sa définition ample et vague de +sécurité nationale+ a été utilisée arbitrairement comme prétexte pour restreindre les droits humains", a souligné Amnesty dans un communiqué.