Les gendarmes mobiles ont remarqué à plusieurs reprises deux drones qui ont survolé la Lanterna, la résidence secondaire d’Emmanuel Macron à Versailles, samedi 23 octobre, selon Le Parisien.
Les appareils ont réussi à quitter sans encombre la zone interdite aux vols avant de partir dans la direction de la ville voisine de Chesnay. Le Président de la République se trouvait dans la résidence pendant ce survol, précise le journal.
Le motif de l’apparition des deux engins n’est pas pour le moment établi. Les recherches n’ont pas aidé à identifier les propriétaires des drones. Le commissariat de Versailles mène désormais l’enquête.
L’enceinte autour de la résidence du Président est une zone interdite aux vols des engins non-enregistrés, précise le quotidien. Il est interdit de filmer ou survoler cette zone jugée sensible.
Les cas précédents
En mai 2020, un étudiant en médecine âgé de 22 ans a été arrêté pour avoir fait voler son drone au-dessus de la Lanterne, rappelle Le Parisien. Les gendarmes ont alors réussi à poursuivre un appareil pour identifier son propriétaire. Ce dernier s’est rendu sans résistance. Le jeune a reconnu les faits, en expliquant qu’il n’avait voulu que faire voler le drone au-dessus du grand canal du château de Versailles. L’affaire n’a pas eu de suite, l’étudiant a été libéré.
En2018, un drone avait été neutralisé lorsqu’il survolait le fort de Brégançon, quand le Président français s’y trouvait avec son épouse. L’engin est tombé dans l’eau et a été récupéré par la suite au large, à 200 mètres du fort.
Ce que risquent les propriétaires de drones?
La peine pour les propriétaires de drones survolant des zones sensibles ou interdites aux vols peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement et 75.000 euros d'amende.
Le code des transports précise que "faire ou laisser circuler un aéronef dans des conditions d'utilisation non conformes aux règles édictées en vue d'assurer la sécurité par la présente partie ou par les textes pris en application de la présente partie par le ministre chargé de l'aviation civile et relatifs à l'équipement des aéronefs, aux modalités de leur utilisation, à la composition des équipages et à leurs conditions d'emploi" est interdit.