"Nous [l’Otan, ndlr] devons dire très clairement à la Russie qu'en fin de compte - et c'est aussi la doctrine de la dissuasion - nous sommes prêts à utiliser de tels moyens pour qu'ils aient un effet dissuasif à l'avance et que personne n’ait l'idée d’attaquer les partenaires de l'Otan", indique-t-elle sur les ondes de Deutschlandfunk.
Moscou réagit
"L'Alliance n'a pas été créée pour la paix, elle a été créée pour la confrontation, elle a été conçue à ces fins. La Russie prend constamment des mesures pour défendre ses propres intérêts", a expliqué Dmitri Peskov qui estime que ce processus se poursuivra.
L’intensification des activités de l’Otan près des frontières russes
"Il s’agit non seulement de l'augmentation de l'activité militaire et d'un grand nombre d'exercices impliquant une composante stratégique, mais aussi de l'aménagement des infrastructures, des aérodromes, des entrepôts, du placement des équipements de renfort, des infrastructures portuaires", a déclaré le diplomate.
"Maintenant qu'elle [l’Otan, ndlr] s’est occupée de la région de la mer Noire, nous observons une activité en Bulgarie et en Roumanie. Elle a déjà transformé la mer Baltique en théâtre de rivalités militaires. Elle ouvre la voie pour transformer la mer Noire en théâtre de confrontation militaire. C'est une voie extrêmement dangereuse, pleine de risques d'incidents militaires et d'escalade", a-t-il noté.