Jets de fumigènes à Saint-Étienne: un match de Ligue 1 débute avec une heure de retard

Le coup d'envoi d'un match de Ligue 1 opposant Saint-Étienne à Angers a été donné avec une heure de retard après plusieurs incidents qui ont notamment causé des dégâts aux filets des buts.
Sputnik
Le match Saint-Étienne-Angers, comptant pour la 11e journée de Ligue 1, a débuté ce vendredi 22 octobre vers 22h00, avec une heure de retard, en raisons d'incidents avant le coup d'envoi au stade Geoffroy-Guichard.
Le coup d'envoi a d'abord été reporté en raison de dégâts causés sur les filets des buts, rafistolés par les services de la Métropole, propriétaire du stade Geoffroy-Guichard alors que plusieurs ultras étaient entrés sur la pelouse et avaient envoyés fusées et autres fumigènes.
Les joueurs stéphanois et angevins sont rentrés au vestiaires pour revenir sur la pelouse 45 minutes plus tard pour un nouvel échauffement.
Pendant le premier échauffement, les kops avaient déployé des banderoles conspuant le rôle qu'ils attribuent à Claude Puel, l'entraîneur, les dirigeants et les joueurs, coupables selon eux du chaos dans lequel se trouve leur équipe.
"On a assez discuté, vous nous faites craquer" pouvait-on également lire sur des calicots avant que les tribunes ne craquent des engins pyrotechniques, pendant que les forces de police étaient déployées devant la tribune présidentielle et les bancs de touche.
"Puel démission", "direction démission" et "on veut une équipe digne de son public" ont scandé les kops.
Le 21 octobre, avant la conférence de presse d'avant-match de Claude Puel, les trois principaux groupes d'ultras stéphanois, Magic Fans, Green Angels et Indépendant avaient accroché une banderole sur les grilles du centre d'entraînement menaçant l'entraîneur des Verts : "Puel, tu as 24 heures pour démissionner".
La commission de discipline a infligée le 20 octobre une fermeture de deux matches avec sursis de la tribune sud du stade après des incidents constatés au cours de la rencontre contre Lyon, le 3 octobre.

Débordements dans les stades

Ces dernières semaines, les actes d'ensauvagement dans les stades explosent. Le 30 septembre, des débordements ont marqué le match de Ligue Europa entre l’Olympique de Marseille (OM) et Galatasaray au stade Vélodrome de Marseille, après que plusieurs dizaines de supporters marseillais sont sortis du parcage visiteur lors du match Angers-Marseille pour en venir aux mains avec leurs adversaires.
D’après RMC Sport, des jets de siège côté turc et de pétards côté marseillais ont été signalés. Les forces de l’ordre ont alors fait usage de gaz lacrymogène.
Le 22 septembre, 16 personnes ont été blessées à Montpellier en marge du match de Ligue 1 opposant Montpellier à Bordeaux.
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