La gazoduc, d'un coût estimé à 200 millions de dollars (172 millions d'euros), traverserait le nord de la péninsule du Sinaï et pourrait être opérationnel d'ici deux ans, ont déclaré à Reuters des sources proches du dossier.
La demande en a été formulée par l'Egypte, dont les besoins en énergie sont considérables, dans un contexte de tensions sur les approvisionnements mondiaux, a précisé le ministère israélien de l'Energie.
La construction de ce gazoduc, combinée à celle d'un second gazoduc sous-marin desservant l'Egypte, permettrait à Israël d'affirmer sa position stratégique sur le marché de l'énergie en Méditerranée orientale.
Israël, qui exploite deux gisements sous-marins, fournit environ 5 milliards de m3 de gaz naturel par an à l'Egypte depuis janvier 2020. Ce total pourrait être pratiquement doublé grâce au nouveau gazoduc, selon les sources.
Une augmentation des livraisons de gaz israélien permettrait à l'Egypte de produire davantage d'électricité et de renforcer ses capacités d'exportation de gaz naturel liquéfié vers l'Europe et l'Asie.
La réussite de ce projet dépend en partie de la hausse de la production israélienne, qui doit théoriquement passer de 5 milliards de m3 par an actuellement à 8 mds de m3 en 2023.