"Face Pay", le système déployé depuis quelques jours sur certains tourniquets dans les stations de métro de Moscou, permet de payer son trajet au moyen de la reconnaissance faciale en regardant une caméra.
Une technologie qui n’est pas sans provoquer des craintes sur une potentielle exploitation à des fins de surveillance. Emmanuel Goffi, codirecteur et cofondateur du Global AI Ethics Institute, ancien officier de l’Armée de l’air, remet l’église au cœur du village car pour lui, "on est les premiers à livrer nos vies en pâture à qui veulent bien s’y intéresser":
"Il y a une forme d’hypocrisie: on est tous à livrer nos données personnelles, à mettre des photos de nous sur l’ensemble des réseaux sociaux. Ce n’est pas le fait d’avoir des caméras pour payer qui va changer grand-chose au fait que l’on peut avoir accès à des données privées, personnelles."