"Les derniers arbitrages sont en cours. Ce qui compte pour nous, c'est de prendre une décision et d'avoir une mesure qui est simple, qui est juste, et qui est efficace", a déclaré sur RTL Gabriel Attal, qui s’exprimait au sujet des "mesures de protection" du budget des consommateurs affecté par la hausse des prix à la pompe.
"C'est une question de jours", a-t-il précisé, en évoquant une décision "d'ici la fin de la semaine".
"Toutes les pistes sont sur la table", a-t-il aussi assuré en évoquant "la question des taxes" et celle d'"un chèque, d'une aide spécifique pour les personnes qui utilisent leur voiture et qui subissent cette augmentation" qui "risque de durer plusieurs mois".
Dans le contexte de la hausse des prix des hydrocarbures sur les marchés mondiaux qui intervient dans le cadre de la reprise économique et l'accroissement de la demande, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé le 30 septembre un “bouclier tarifaire” afin de bloquer la hausse des cours du gaz jusqu'à avril prochain, et un plafonnement à 4% de la hausse des tarifs de l'électricité prévue en février prochain.
Pour amortir la hausse du prix du gaz, l’exécutif avait annoncé le versement d’une aide exceptionnelle de 100 euros aux bénéficiaires du Chèque énergie, une aide sociale envoyée automatiquement, sans aucune formalité, entre mars et avril chaque année.
Le nombre des bénéficiaires de cette mesure est passé de 3,6 millions en 2018, à 5,8 millions en 2021.
Ce "bouclier tarifaire" entraînera une perte de recettes fiscales de l'ordre de 5,1 milliards d'euros en 2022, a déclaré, lundi, le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt.