"Elle est déjà là": la France est confrontée à la guerre civile, assure Zemmour

Fidèle à sa ligne anti-migratoire, Éric Zemmour affirme que le nombre important d’étrangers met en péril la population française et que l’Hexagone est déjà confronté à la guerre civile.
Sputnik
Une fois de plus Éric Zemmour pointe l’immigration comme origine de tous les problèmes de France. Néanmoins, intervenant sur BFM TV le 18 octobre, il s’est défendu d’être d’extrême droite ou xénophobe.
"Je n'ai rien contre les étrangers, simplement je préfère les Français, je préfère défendre les Français. Nous avons des élites qui, depuis 20 ans, préfèrent les étrangers aux Français. Moi, je préfère les Français aux étrangers", a-t-il déclaré.

"Aujourd’hui je considère que le nombre inouï d’étrangers que nous avons laissé entrer depuis 40 ans met en danger l’existence, l’identité et la survie de la France en tant que France", a lâché le polémiste qui prône toujours l’idée d’immigration zéro en déclarant que l’islam n’est pas "compatible" avec la France.

L’ex-chroniqueur de CNews a qualifié les Gilets jaunes de "victimes de l’immigration".
De plus, il s’est interrogé sur l’utilité des aides sociales non contributives données aux étrangers.

La guerre civile

Évoquant le nombre d’actes terroristes perpétrés au cours de ces dernières années, Éric Zemmour a assuré que le pays était confronté à une "guerre civile".

"Je pense que la guerre civile est déjà là. Quand on va dans le Bataclan et qu'on massacre plus de 100 personnes à la Kalachnikov, cela s'appelle la guerre civile. Quand on égorge un prêtre dans son église, cela s'appelle la guerre civile. Quand on égorge un professeur [...] cela s'appelle la guerre civile", a-t-il déclaré sur BFM TV.

La violence de ces propos a été tempérée par Alain Duhamel, également présent sur le plateau, pour qui le danger terroriste permanent ne relève pas de la guerre civile.

Sur les éventuelles conséquences des propos anti-migratoires

Par ailleurs, Éric Zemmour a catégoriquement réfuté l’idée que son discours anti-migratoire et anti-islam pourrait provoquer des conséquences graves. Le 15 octobre, Frédéric Salat-Baroux, ancien secrétaire général de la présidence de la République de 2005 à 2007, a étrillé le projet politique du polémiste dans une tribune parue dans Le Monde:

"Le risque de guerre civile, Zemmour n’y répond pas, il le crée […] Que peut ressentir le Français musulman? Qui a un mot de respect et de fraternité à son égard? Faut-il être aveugle pour ne pas voir que Zemmour et les islamistes sont des alliés objectifs pour mettre le feu au pays?".

"Il [Frédéric Salat-Baroux] n’a rien fait pour arrêter les flux migratoires, il n'a rien fait pour essayer d'assimiler les gens qui venaient", a rétorqué le polémiste en ironisant sur "de grands discours sur le multiculturalisme" que Frédéric Salat-Baroux avait "écrits avec monsieur Chirac".
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