Le traitement des minorités ethniques par la Chine fait l'objet d'une attention accrue à l'approche des Jeux, prévus du 4 au 20 février prochain. Lundi, des militants ont manifesté sur le site d'Olympie, où s'est déroulée la cérémonie d'allumage de la flamme olympique.
"La flamme olympique est censée représenter la paix et l'espoir, mais pour notre peuple qui vit sous le régime brutal du Parti communiste chinois, elle représente une complicité mondiale dans la répression extrême de la Chine", a déclaré Zumretay Arkin, responsable du Congrès ouïghour mondial, une organisation qui défend les droits de cette minorité.
Les autorités chinoises sont accusées d'avoir mis en place un système de travail forcé via la détention d'environ un million d'Ouïghours et d'autres minorités principalement musulmanes dans des camps depuis 2016.
Pékin nie tout abus et affirme que les camps dispensent une formation professionnelle et sont nécessaires pour lutter contre l’extrémisme.
Des groupes de défense des droits et des parlementaires américains ont appelé le Comité international olympique (CIO) à reporter les Jeux ou à les délocaliser, à moins que Pékin ne mette fin à ce que les États-Unis qualifient de génocide à l'encontre des Ouïghours et d'autres minorités musulmanes.