Des défenseurs des droits de l'Homme appellent au boycott des JO d'hiver de Pékin

Des militants pour les droits de l'Homme ont exhorté les gouvernements et les athlètes du monde entier à boycotter les Jeux olympiques d'hiver de 2022, qui se dérouleront à Pékin en février prochain, affirmant que la participation rendrait le monde complice de ce qu'ils qualifient de génocide à l'encontre des Ouïghours
Sputnik
Le traitement des minorités ethniques par la Chine fait l'objet d'une attention accrue à l'approche des Jeux, prévus du 4 au 20 février prochain. Lundi, des militants ont manifesté sur le site d'Olympie, où s'est déroulée la cérémonie d'allumage de la flamme olympique.
"La flamme olympique est censée représenter la paix et l'espoir, mais pour notre peuple qui vit sous le régime brutal du Parti communiste chinois, elle représente une complicité mondiale dans la répression extrême de la Chine", a déclaré Zumretay Arkin, responsable du Congrès ouïghour mondial, une organisation qui défend les droits de cette minorité.
Les autorités chinoises sont accusées d'avoir mis en place un système de travail forcé via la détention d'environ un million d'Ouïghours et d'autres minorités principalement musulmanes dans des camps depuis 2016.
Pékin nie tout abus et affirme que les camps dispensent une formation professionnelle et sont nécessaires pour lutter contre l’extrémisme.
Des groupes de défense des droits et des parlementaires américains ont appelé le Comité international olympique (CIO) à reporter les Jeux ou à les délocaliser, à moins que Pékin ne mette fin à ce que les États-Unis qualifient de génocide à l'encontre des Ouïghours et d'autres minorités musulmanes.
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