«Depuis 2017, de très nombreux événements intervenus sur la scène nationale ou internationale qui n’ont cessé d’apporter de l’eau au moulin des analyses et des propositions que je fais depuis plus de quatorze ans», lance François Asselineau en conférence de presse.
Brexit, «mort cérébrale» de l’Otan (dixit Emmanuel Macron lui-même) et plus dernièrement tensions entre la Pologne et Bruxelles autour de la primauté du droit européen sur le droit national: les faits ont-ils donné raison à François Asselineau? «L’idée de sortir de l’UE, qui paraissait complètement “farfelue” en 2007 quand j’ai créé l’UPR, est maintenant dans tous les esprits!», s’enthousiasme l’énarque.
«Ce dont je suis certain, c’est que si on ne sort pas de l’UE, on ne résoudra rien et ça va continuer à s’aggraver», prédit François Asselineau.
Le président et fondateur de l’Union Populaire Républicaine (UPR) a officiellement lancé sa campagne pour l’élection présidentielle ce mardi 19 octobre à Paris. Et il entend bien jouer sa carte à fond. En 2017, le candidat du Frexit avait obtenu au premier tour 0,92% des suffrages, soit 332.588 voix.
«Je pense qu’on fera mieux. D’abord, je suis connu alors que j’étais totalement inconnu [en 2017, ndlr]. Je n’avais eu que cinq semaines pour me faire connaître», souligne M. Asselineau au micro de Sputnik.