Milos Vystrcil a ajouté que, selon ce rapport, il est peu probable que M.Zeman puisse reprendre ses activités officielles dans les semaines à venir.
Il a en conséquence réclamé un débat au parlement sur l'activation d'une clause constitutionnelle transférant certaines prérogatives présidentielles à d'autres responsables politiques, notamment celle de désigner un nouveau Premier ministre après les élections législatives des 8 et 9 octobre.
Cette initiative nécessite l'accord des deux chambres du parlement. La Chambre des députés issue du dernier scrutin législatif doit se réunir pour la première fois le 8 novembre.
Le pronostic à long terme "incertain"
Milos Zeman a été hospitalisé au lendemain de la défaite de son allié, le Premier ministre Andrej Babis, face à une coalition de partis d'opposition revendiquant la formation du futur gouvernement après avoir remporté une majorité de sièges à la chambre basse.
La présidence tchèque refuse de donner des détails sur l'état de santé du chef de l'État, et même sur ce dont il souffre exactement, se contentant d'affirmer que son hospitalisation ne l'empêche pas d'exercer ses fonctions.
Cette attitude a incité Milos Vystrcil à réclamer un rapport à l'hôpital, qui le lui a remis ce lundi.
"De l'avis de l'hôpital militaire central, le Président Milos Zeman n'est pas capable actuellement, pour des raisons de santé, d'accomplir la moindre de ses missions officielles", a fait savoir le président du Sénat, sans fournir non plus de précisions sur l'état de santé du Président.
"De l'avis [de l'hôpital, ndlr], étant donné la nature de la maladie sous-jacente du Président Zeman, le pronostic à long terme de son état de santé est grandement incertain et donc l'hypothèse de son retour pour accomplir ses devoirs officiels dans les semaines à venir est jugée improbable", a-t-il ajouté.