Cette décision du pouvoir à Caracas fait suite à l'extradition par le Cap Vert vers les Etats-Unis de l'homme d'affaires colombien Alex Saab, un émissaire vénézuélien, pour des accusations de corruption.
Il s'agit d'un nouveau revers dans les démarches, jusque-là infructueuses, chapeautées par la Norvège destinées à sortir le Venezuela de la longue crise économique et sociale dans laquelle il est plongé.
"Nous exhortons nos homologues à reprendre aussi tôt que possible la session (de pourparlers) à Mexico afin de réaliser les accords nécessaires", a dit depuis la capitale mexicaine le négociateur en chef de l'opposition, Gerardo Blyde.
Alex Saab, arrêté en juin 2020 au Cap-Vert, avait été choisi le mois dernier par le gouvernement vénézuélien comme membre de la délégation chargée de discuter avec l'opposition, une décision que les détracteurs de Nicolas Maduro ont décrite comme une manoeuvre pour tenter de retarder l'extradition de l'homme d'affaires.
"Le gouvernement des Etats-Unis savait que l'enlèvement d'Alex Saab allait porter un coup fatal au dialogue et aux négociations de Mexico, et ils ont agi", a déclaré le président vénézuélien à la télévision dimanche soir. "Ils ne veulent pas du dialogue".