Si Éric Zemmour n’est toujours pas candidat officiel à la présidentielle, il ne cesse de parler du futur de la France telle qu’il le voit. En déplacement à Béziers samedi 16 octobre, il a rappelé sa prise de position critique par rapport à la loi de 1999 qui "favorise l’égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et aux fonctions électives" et sanctionne les partis qui ne s’y conforment pas.
D’après Le Parisien, l’écrivain a confié à quelques journalistes que s’il devait devenir Président, il "reviendrait sur la parité, laquelle est une insulte pour les femmes". " Le mérite, le mérite, le mérite!", a-t-il ensuite ajouté.
Une critique de longue date
Comme le rappelle Midi Libre, l’essayiste écrivait en 2006 dans son livre "Le premier sexe" que la parité avait "décentralisé le droit de cuissage politique, surchargeant les listes municipales et régionales d’épouses et de maîtresses".
En juin 2017, commentant sur RTL le fait que la nouvelle Assemblée nationale avait 223 élues, Éric Zemmour avait dénoncé "les féministes" qui estimaient que les femmes devaient "être députées uniquement en raison de leur nature […] peu importent leurs valeurs, leurs compétences, leurs convictions, leurs idées".
"On parle de parité et de diversité pour occulter la question sociale", déplorait l’écrivain qui blâmait une "parité de spectacle".
Éric Zemmour vs le féminisme
Par le passé Éric Zemmour a critiqué à plusieurs reprises le mouvement féministe. En février 2020, l’homme s’en était pris à celles qui avaient "brillé par leur silence" sur l’affaire Mila. Il dénonçait également une haine envers le "mâle blanc occidental de culture chrétienne", laquelle ne s’appliquait pas au "patriarcat arabo-musulman".
Dans son dernier livre "La France n’a pas dit son dernier mot", il regrette "une époque où la virilité n’était pas dénigrée, ostracisée, vilipendée, voire diabolisée, pénalisée. Une époque où un séducteur, ‘un homme qui aimait les femmes’, n’était pas considéré comme un violeur en puissance. Une époque où la beauté des femmes n’était pas la preuve de leur aliénation au patriarcat".