LinkedIn a indiqué jeudi que sa plateforme serait remplacée plus tard dans l'année par une version simplifiée du réseau social nommé "InJobs", qui se concentrera uniquement sur les emplois et n'inclura ni flux social ni options de partage.
"Si nous avons réussi à aider nos membres chinois à trouver des emplois et des opportunités économiques, nous n'avons pas trouvé le même niveau d'engagement dans les aspects plus sociaux du partage et du fait de rester informé", a déclaré la plateforme dans un blog.
"Nous sommes également confrontés en Chine à un environnement opérationnel beaucoup plus difficile et à des exigences de conformité accrues", a-t-elle poursuivi.
Les décisions de LinkedIn en Chine ont été étroitement surveillées, le réseau social ayant servi de modèle sur la façon dont une application occidentale pouvait opérer dans le pays où l'internet est très réglementé et où de nombreuses autres plateformes telles que Twitter, Facebook et YouTube, filiale d'Alphabet Inc., sont interdites.
En 2014, lors du lancement de la plateforme sur le marché chinois, LinkedIn avait reconnu qu’il devait censurer certains des contenus postés par les utilisateurs afin de se conformer à la règlementation chinoise.
LinkedIn fait partie des entreprises touchées l'année dernière par une vaste campagne de répression de Pékin envers le secteur de la technologie concernant les contenus ou encore la protection de la vie privée des utilisateurs. Le gouvernement chinois a aussi appelé les plateformes à faire une promotion plus soutenue des valeurs communistes.