"Depuis avril 2020, le Président de la République et son gouvernement ont pris certaines décisions salutaires, comme la libération par grâce présidentielle de 1.048 prisonniers, l’aménagement de locaux pour permettre d’éventuelles mesures de quarantaine, la mise à disposition de la prison de Tsévié pour les soins des détenus atteints du Covid-19, la vaccination de près de 70% des détenus. Ces mesures doivent être complétées par la restauration du droit de visite, qui est un droit fondamental", écrivent les deux organisations dans cette lettre.
Dissuader contre les abus de toutes sortes
"Les visites des avocats, des familles et des organisations des droits de l'homme aux détenus ont pour mérite de préserver l'intégrité des détenus, de dissuader contre les abus de toutes sortes et contre les tortures dont ils peuvent être victimes dans leurs lieux de détention. C'est donc essentiel qu’on les autorise de nouveau", a indiqué Me Claude Amega.
Demande légitime
"Quand certains détenus sont malades, ou ont besoin d'argent pour acheter des médicaments, nous les prenons en charge. À la prison civile de Lomé comme à Tsévié, les détenus ont droit chaque jour aux deux repas principaux et au petit déjeuner. Nous continuons également à assurer le traitement de ceux qui sont positifs au Covid-19. Et si un problème nous dépasse, nous nous référons à notre hiérarchie", détaille-t-il.