Covid-19

Covid: accuser les gouvernements de "crimes contre l’humanité", ce n’est "juridiquement pas sérieux"

À l’occasion d’un sommet international, 5.200 médecins et scientifiques ont dénoncé les mesures prises par les gouvernements pour gérer la pandémie. Analyse de William Julié, avocat spécialiste des droits de l’homme, au micro de Rachel Marsden.
Sputnik
"L’intrusion politique dans l’exercice de la médecine et la relation médecin-patient doit cesser!" Dans une déclaration commune, 5.200 médecins et scientifiques réunis à Rome en septembre dernier ont signé un manifeste dénonçant l’ingérence des gouvernements dans la relation médecin-patient.
Le document affirme que les politiques anti-Covid pourraient même "constituer des crimes contre l’humanité".
Si la formule est choc, William Julié, avocat spécialiste des droits de l’homme, ne considère cependant pas que ce genre de déclaration constitue un recours efficace contre les intrusions croissantes du gouvernement dans la vie quotidienne des citoyens:
Le crime contre l’humanité constitue une des infractions les plus graves sur le plan pénal ou international, il exige un élément intentionnel. C’est un terme que l’on peut employer si on est dans un registre de contestation sociale, symbolique ou politique. Mais juridiquement, ce n’est pas sérieux. En revanche, pour ce qui concerne la relation médecin-patient, le débat est beaucoup plus intéressant."
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