Tirs, affrontements: plusieurs victimes après une manifestation à Beyrouth

Six personnes ont été tuées et au moins 60 blessées à la suite de tirs lors d’un rassemblement de militants chiites devant le palais de justice de Beyrouth. Les tirs ont provoqué des affrontements entre chiites et chrétiens, membres des Forces libanaises, parti d'opposition.
Sputnik
Retrouvez les images de la capitale libanaise dans ce diaporama de Sputnik.
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La protestation des partisans des mouvements chiites libanais Amal et Hezbollah, qui se sont rassemblés sur la place devant le palais de justice de Beyrouth en exigeant la démission du juge Tarek Bitar, s’est terminée par un échange de tirs. Selon les données préliminaires, six personnes ont été tuées et environ 60 blessées.

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Selon des témoins, les débordements ont été provoqués par un tireur qui a ouvert le feu sur la foule depuis le toit d'un bâtiment voisin.

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Les tirs ont donné lieu à des affrontements entre les militants chiites et les chrétiens des Forces libanaises, parti d’opposition.

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L'armée libanaise a dû intervenir. Les militaires ont promis d'ouvrir le feu contre toute personne avec une arme. L'armée a également déployé des véhicules blindés dans les rues de Beyrouth et a appelé à quitter les zones dangereuses.

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Des partisans des groupements chiites Hezbollah et Amal lors du rassemblement devant le palais de justice de Beyrouth.

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L'armée a déclaré avoir trouvé une grenade à main non explosée et l'avoir détruite.

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Des partisans du mouvement chiite libanais Amal lors des affrontements à Beyrouth.

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L'armée perquisitionne des bâtiments dans la zone où peuvent se trouver des hommes armés et examinent les toits des édifices environnants.

Sur la photo: des médecins aident à évacuer des civils lors des affrontements à Beyrouth.

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Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a appelé ses concitoyens à rester calmes et à "ne pas laisser le pays sombrer dans une guerre civile". Le Président Michel Aoun discute avec lui de la possibilité de convoquer une réunion d'urgence du Conseil supérieur de défense.

Sur la photo: militaire libanais lors de l’échange de tirs à Beyrouth.

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Le Hezbollah et Amal ont également appelé leurs partisans au calme. Ils demandent à l'armée d'arrêter les tireurs qui ont ouvert le feu sur les manifestants.

Sur la photo: partisans des mouvements chiites libanais Hezbollah et Amal lors des affrontements à Beyrouth.

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Les partis chiites demandent la démission du juge Tarek Bitar, qui dirige la commission chargée d’enquêter sur les explosions au port de Beyrouth du 4 août 2020. Les explosions qui avaient détruit une partie importante de la ville résultent, selon eux, d'une provocation planifiée. Les chiites libanais sont convaincus que les mêmes forces sont à l'origine de l'aggravation actuelle de la situation.

Sur la photo: un militaire aide des civils à quitter la zone de la fusillade à Beyrouth.

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Des militaires libanais dans une rue de Beyrouth.

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