Pétrole, électricité: au Liban, Washington a-t-il abdiqué face à Téhéran?

Malgré les sanctions américaines, l’Iran multiplie les aides énergétiques à destination du Liban. Pour contrer cette domination iranienne sur Beyrouth, Washington tente lui de trouver des alternatives régionales. Avec quel succès?
Sputnik
L’Iran est-il sans rival au Liban?
Alors que le pays du Cèdre traverse une crise énergétique d’envergure, Téhéran continue de lui envoyer des pétroliers, du fuel distribué par son allié local, le Hezbollah. En visite à Beyrouth, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a même proposé que son pays construise deux nouvelles centrales électriques pour aider les Libanais.
Pour Philippe Sébille-Lopez, docteur en géopolitique et spécialiste des enjeux énergétiques, face aux capitalisations iraniennes, les États-Unis cherchent des alternatives et encouragent l’Égypte et la Jordanie à envoyer gaz et électricité au Liban. Une concurrence sérieuse, à court et moyen terme pour l’Iran?
Éléments de réponses dans ce nouvel entretien de Lignes Rouges.
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