Les problèmes mondiaux d'approvisionnement, qui viennent notamment de perturbations et d'un surcroit de demande de transport logistique avec la reprise post-pandémie, frappent particulièrement le Royaume-Uni, où ils sont aggravés par le Brexit.
Celui-ci complique les formalités pour le transit des biens comme des travailleurs, et se traduit notamment par une pénurie de 100.000 chauffeurs de poids lourds.
Il devrait y appeler ses homologues internationaux à doper leur soutien aux pays les plus pauvres, notamment en ce qui concerne la distribution des vaccins contre le covid-19, et à travailler à la transition vers la neutralité carbone.
La forte reprise de l'activité britannique est aussi à mettre en parallèle avec l'ampleur de la chute du produit intérieur brut l'an dernier, la plus brutale du G7 (-9,8%).