L'adolescente suédoise avait dénoncé auprès du Comité des droits de l'enfant de l'Onu en 2019, avec quinze autres jeunes âgés de huit à 17 ans à l'époque, l'inaction de la France, de la Turquie, du Brésil, de l'Allemagne et de l'Argentine en dépit de leur connaissance des risques liés au changement climatique.
"Je ne doute pas que ce jugement hantera le comité à l'avenir", a déclaré la militante Alexandria Villasenor, l'un des visages de la lutte climatique aux États-Unis.
"Lorsque les catastrophes climatiques seront encore plus graves qu'elles ne le sont actuellement, le comité regrettera énormément de ne pas avoir fait ce qu'il fallait lorsqu'il en avait l'occasion."
Greta Thunberg n'a pas commenté ces informations dans l'immédiat.
Composé de 18 experts indépendants des droits de l'homme, le panel onusien a conclu qu'un "lien de causalité suffisant" avait été établi entre le préjudice supposément subi par les enfants et les actes ou les omissions des États visés par la plainte.
Il a néanmoins accepté les arguments des cinq pays en question expliquant que les jeunes pétitionnaires auraient premièrement dû essayer de porter l'affaire devant les tribunaux nationaux.