Nouvel épisode dans la polémique entre l’ancienne Miss France Delphine Wespiser et la police, en particulier le syndicat Alliance Grand-Est. Devenue chroniqueuse dans l’émission Touche pas à mon poste!, elle y a détaillé le vol de sa montre survenu à Mulhouse le week-end dernier et a expliqué sa réaction à chaud sur les réseaux sociaux, où elle avait demandé "que fait la police?".
"J’étais choquée, dégoûtée", se défend-elle sur le plateau. "En fait cette phrase ‘que fait la police?’ c’est une phrase que toutes les victimes peuvent dire car quand il nous arrive ça, on aimerait la solution instantanée, la police devant nous".
Elle admet ne pas avoir appelé la police immédiatement après les faits, mais avoir parcouru les rues elle-même pour retrouver le coupable, période pendant laquelle elle n’aurait pas croisé de patrouille de police. Ce n’est que tard dans la soirée qu’elle s’est rendue au commissariat. "Si je n’ai pas vu la police dans les rues à Mulhouse, c’est parce que vous avez plein de voitures banalisées", explique-t-elle en s’adressant à Bruno Pomart, un ancien du Raid intervenant régulièrement dans l’émission.
"J’ai vu des gens hyper engagés, hyper courageux", reconnaît-elle, "les gens ne légitiment plus autant la police parce que vous n’avez pas assez de moyens, pas assez de personnes".
Sur les réseaux sociaux, la jeune femme a ensuite exprimé son "plus grand respect" aux forces de l’ordre sans pour autant s’excuser, comme l’avait réclamé le syndicat régional Alliance police nationale Grand-Est.
Les faits
Samedi 9 octobre, Delphine Wespiser avait rapporté s’être fait "agresser dans la rue". Elle raconte dans l’émission avoir été abordée par un individu qui a détourné son attention en lui montrant "un truc de foot" tout en lui touchant la main. Ce n’est qu’une fois rentré chez elle qu’elle s’est rendu compte que sa montre avait disparu. "J’ai vraiment eu peur, je suis dégoûtée", ajoute-t-elle.
Une version des faits qui corrobore celle que nous a racontée lundi le secrétaire du syndicat Alliance Grand-Est Michel Corriaux. Ce dernier reproche à l’ancienne reine de beauté de ne pas avoir immédiatement contacté le 17, diminuant les chances de retrouver le voleur, pour ensuite critiquer la police face à ses plus de 400.000 abonnés. Une réaction qui "jette l’opprobre sur l’ensemble de nos collègues", s’est-il indigné dans son communiqué.