L'option du congrès, réservé aux seuls adhérents à jour de cotisation, a été préférée par 58% des votants à celle d'une primaire ouverte à l'ensemble des sympathisants de la droite et du centre, lors d'une consultation numérique organisée fin septembre auprès des quelque 82.000 adhérents LR.
"Je participerai à ce congrès parce que Les Républicains ont écarté clairement la primaire", a expliqué l'ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy au 20h00 de TF1.
"Ce congrès est la seule façon d'avoir le plus vite possible un seul candidat de la droite et du centre", a-t-il ajouté.
Le président des Hauts-de-France, qui a quitté LR en 2017, est actuellement crédité dans les sondages d'un plus fort taux d'intentions de vote que les autres candidats briguant l'investiture LR (Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre).
Une enquête Ifop-Fiducial pour Sud Radio crédite ce lundi Xavier Bertrand de 16% d'intentions de vote au premier tour de la présidentielle, à égalité avec la candidate du Rassemblement national Marine Le Pen, derrière Emmanuel Macron (25%), dans une hypothèse où l'ancien journaliste Éric Zemmour serait candidat.
"La solution de facilité était de faire cavalier seul avec des sondages, des enquêtes d'opinion, [...] qui me placent en tête", a déclaré Xavier Bertrand. "Je veux rassembler l'ensemble des Français alors il faut que je commence par ma famille politique".
Le bureau de LR doit se réunir mercredi pour examiner "l'admissibilité des candidatures" en vue du congrès, selon l'agenda prévisionnel du parti.