"La stratégie du Président français, qui n’est rien d’autre que la continuité de ce que font George Soros et l’Open Society, est de reprendre celle du département d’État américain qui a compris depuis un certain nombre d’années l’importance de capitaliser sur la société civile qui, aujourd’hui, est un nouveau centre de gravité du pouvoir", affirme sans ambages le militant panafricaniste Kémi Séba, interrogé par Sputnik.
"un coup de poker de Macron à Montpellier, à quelques mois de la présidentielle en France" qui aurait tenté "de diviser l’opinion publique africaine et diasporique en deux avec d’une part ceux qui rêvent toujours d’une reconnaissance et d’une histoire d’amour avec la France, et de l’autre, ceux qui veulent une rupture réelle du partenariat politique avec l’élite française en partant du postulat que les dirigeants français dans leurs rapports avec l’Afrique ne sont mus que par le pillage, les déstabilisations des régimes, la paupérisation des populations", poursuit le militant panafricaniste.
"L’oligarchie française ne maintient sa place dans le monde que parce qu’elle a son genou sur le cou de l’Afrique, qu’elle a accès à ses ressources et jamais elle ne va changer ses relations avec le continent", soutient-il.
"Sentiment antifrançais"
"Notre problème à nous, à l’instar des Gilets jaunes, c’est l’élite française et aucunement le peuple français", précise-t-il.
Un vent de renouveau
"Nos actions font bouger les lignes. Rappelons d’ailleurs que sur la question du franc CFA notamment, ce sont nos manifestations [des mouvements panafricanistes, ndlr] qui ont fait qu’on est arrivé à un stade où, pour la première fois de l’histoire, le gouvernement français s’est senti obligé de procéder à la fermeture du compte d’opérations", conclut Kémi Séba.