Tournage du premier film dans l’espace: le patron de Roscosmos livre des détails

Le réalisateur et l’actrice russes qui tournent le film Challenge (Le Défi) à bord de l’ISS travaillent constamment, même "au détriment d'une nuit complète de sommeil", selon le PDG de Roscosmos. Malgré cela, il a noté leur "bon état de santé".
Sputnik
Alors que la toute première équipe à tourner dans l’espace s’est envolée le 5 octobre à destination de la Station spatiale internationale (ISS) et a déjà commencé à y travailler, Dmitri Rogozine, le patron de l’agence spatiale russe Roscosmos, a livré des détails sur la création de ce long-métrage au titre provisoire de Challenge (Le Défi).
D’après lui, l'actrice Ioulia Peressild (déjà vue dans La Fièvre de Petrov et Résistance, elle tient ici la tête d’affiche) et le réalisateur Klim Chipenko (Salyut 7) travaillent activement.
"Ils ne sont pas des touristes là-haut, ils travaillent tout le temps, même au détriment d’un sommeil réparateur, ce que nos médecins exigent. Mais nos recommandations sont néanmoins pleinement mises en œuvre", a-t-il écrit sur son compte Twitter.
Le 9 octobre, M.Rogozine a indiqué sur le réseau social avoir passé un nouvel appel vidéo avec eux.
"Les médecins notent le bon état de santé des participants au vol spatial. Le vol est normal. Ils travaillent selon un programme pré-approuvé.

Tournage dans l'espace

Le 5 octobre, un lanceur Soyouz-2.1a transportant le vaisseau spatial Soyouz MS-19 a décollé depuis le cosmodrome de Baïkonour. N'ayant pas pu s'amarrer automatiquement à l’ISS, l'équipage l'a fait manuellement.
Le vaisseau transportait le cosmonaute Anton Chkaplerov, Ioulia Peressild et Klim Chipenko.
Le réalisateur et l'actrice ont 12 jours pour y tourner les prises de vue et reviendront sur Terre le 17 octobre.
Le film Le Défi ne représente qu’une partie d'un large projet scientifique et éducatif qui comprendra également une série de documentaires sur la production de technologies et d'infrastructures spatiales. Les représentants de Roscosmos estiment que c’est un moyen de "populariser les activités spatiales de la Russie".
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