Les tests devenant payants, le pass sanitaire aura un prix, mais lequel?

Les tests de dépistage du Covid deviendront payants à compter du 15 octobre. Et pour disposer d’un pass sanitaire valable après cette date, il faudra se faire vacciner… ou débourser plusieurs milliers d’euros par an.
Sputnik
Les lieux publics restent toujours soumis à l’exigence du pass sanitaire qui est délivré sur la base d’une attestation de vaccination contre le Covid, d’un test antigénique ou d’un test PCR. Les antivax rejetant toute possibilité du premier cas, il reste à leur disposition les deux restants. Mais à partir du 15 octobre, les tests de dépistage ne seront plus systématiquement remboursés. En effet, ceux dits "de confort" seront payants.
Selon Le Parisien et Franceinfo, les tests antigéniques coûteront entre 22 et 30 euros, et les tests PCR 44 euros. Une somme que devront débourser tous les récalcitrants, à quelques exceptions près: si vous êtes mineurs, vaccinés, si vous avez une ordonnance ou si vous êtes considérés comme cas contact.
Il reste potentiellement six millions d’adultes à vacciner, alors que près des trois quarts de la population le sont déjà, précise Le Parisien.

Jusqu’à 5.000 euros par an

La bonne nouvelle est qu’il sera ainsi toujours possible de se munir d’un pass sanitaire actif sans passer par la case vaccination. La mauvaise est qu’il risque de coûter cher. À quel point?
Le plus économique sera de faire des tests antigéniques tous les trois jours, ce qui reviendra à 2.640 euros par an aux prix actuels à condition de le faire en laboratoire, où il s’élève à 22 euros.
En pharmacie, il reviendra plus cher puisqu’il coûte 25 euros, soit 3.000 euros par an. Sans compter les jours où vous pourriez avoir besoin de le faire un dimanche où il sera facturé 30 euros.
Les moins mesquins pourront se permettre la bagatelle de 44 euros pour un test PCR en laboratoire tous les 3 jours, soit 5.280 euros par an.
Une facture salée pour la grande majorité des Français.

Amende pour refus de vaccination?

Entretemps, le Sénat se penche sur une proposition de loi pour rendre la vaccination obligatoire.
Selon le texte, à partir du 1er janvier prochain, le refus de vaccination sera puni "de l’amende prévue pour les contraventions de la quatrième classe […]. Si une telle infraction est verbalisée à plus de trois reprises au cours d’une période de trente jours, l’amende est celle prévue pour les contraventions de la cinquième classe". Soit 135 euros qui iront jusqu’à 1.500 euros en cas de récidive.
L’examen est prévu pour le mercredi 13 octobre.
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