Ils ont exprimé la volonté de discuter de la situation avec les autres partis politiques représentés au Parlement autrichien.
Les trois principaux partis d'opposition ont réclamé la démission de Sebastian Kurz mais ils ne veulent pas tous d'élections anticipées.
"Nous avons atteint un nouveau stade. L'impression que cela donne est dévastatrice. Les faits doivent être pleinement établis. C'est ce qu'attend le peuple autrichien", a dit le chef de file des Verts et vice-chancelier Werner Kogler, dans un communiqué.
Le parquet financier autrichien a annoncé mercredi l'ouverture d'une enquête contre le chancelier et neuf autres personnes pour corruption et abus de confiance. Il soupçonne le ministère des Finances, tenu par les conservateurs, d'avoir acheté à partir de 2016 des encarts publicitaires dans un tabloïd en échange d'une couverture et de sondages favorables à Sebastian Kurz, à l'époque chef de la diplomatie autrichienne et désireux de prendre la tête du parti conservateur, l'ÖVP.
"Nous ne pouvons pas faire comme si de rien n'était. La capacité du chancelier à agir est remise en question dans ce contexte", a déclaré Werner Kogler, ajoutant qu'une rencontre était aussi prévue avec le président autrichien Alexander Van der Bellen.