"Les besoins en matière de déminage en Syrie et en Irak restent élevés. En Syrie, on estime que la moitié de la population est menacée par des matières explosives non-déclarées. En Irak aussi, les défis sont importants. À Mossoul, par exemple, il reste des millions de tonnes de débris de guerre contenant des restes d'explosifs, y compris des précédents conflits", indique un communiqué du ministère belge des Affaires étrangères.
Selon le communiqué, ce nouveau soutien financier s'ajoute aux fonds débloqués en 2019 et 2020 par la Belgique en faveur de l'UNMAS.
Ces fonds ont été utilisés entre autres pour le déminage, la sensibilisation aux risques et l'assistance aux victimes, contribuant ainsi à soulager les besoins de la population civile, précise la même source.
En Irak, relève-t-on, la contribution belge a permis de déployer des équipes de déminage mixtes, avec des femmes et des hommes. "Travailler avec ces équipes permet aux démineurs d'établir plus facilement le contact avec les communautés locales et d'instaurer plus rapidement la confiance", note le communiqué.
En Syrie, l'UNMAS se concentre sur la protection des civils par l'éducation aux risques et l'assistance aux victimes. "La localisation des mines est en train d'être cartographiée afin que l'on puisse progressivement se concentrer sur le déminage", souligne le ministère.
La Belgique, ajoute-t-on, veut une politique d'action contre les mines sensible à la dimension genre. "L'UNMAS accorde une grande attention à l'intégration de la dimension de genre dans son travail, entre autres en augmentant la participation des femmes au déminage, qui sert d'exemple social important. L'action antimines ne peut être véritablement durable que si elle est sensible au genre et inclusive. Il est important que les besoins et les perspectives des femmes, des filles, des garçons et des hommes soient tous pris en compte", conclut le communiqué.