Dans le cadre d’une grève interprofessionnelle dans toute la France, les salariés et chômeurs sont appelés à protester contre les réformes des retraites et de l'assurance chômage.
"On a besoin de réponses urgentes maintenant", insiste sur LCI le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
Pour lui, "il n'est pas question d'attendre le prochain Président de la République pour y répondre", ajoute-t-il auprès des Échos, à six mois de la présidentielle.
L’action organisée à l’appel de l'intersyndicale CGT-FO-FSU-Solidaires, à laquelle se sont associées plusieurs associations étudiantes et lycéennes, devrait partir de la place de la République pour rejoindre Chaussée d’Antin.
L’itinéraire initial, prévoyant un parcours de la place de la République à celle de la Concorde, a été rejeté par la préfecture de police.
Des représentants des pompiers expliquent à Sputnik que l’action d’aujourd’hui est un "bon signal" et constatent que leur métier est devenu "dangereux" dans un tout autre sens, avec des agressions verbales et physiques.
Dans le contexte de la crise sanitaire qui perdure, il est "inadmissible que les personnes qui ont été applaudies il y a un an soient aujourd'hui suspendues", dénonce un autre participant, pointant une "stigmatisation des personnels de santé".
Un différend a eu lieu dans le cortège entre les services d’ordre de la CGT et des représentants des Gilets jaunes.