Facebook touché par une panne géante

Après avoir migré vers Twitter, des internautes moquent la panne de Facebook

La paralysie sans précédent qui a affecté lundi Facebook et WhatsApp a donné lieu à de nombreux commentaires des utilisateurs de Twitter, un réseau social épargné. Si pour certains cette panne a donné l’occasion de philosopher, d’autres ont préféré en plaisanter.
Sputnik
Alors que les experts cherchent à expliquer la panne de tous les services de Facebook, de simples utilisateurs qui en ont été privés pendant quelques heures continuent de commenter ce dysfonctionnement inédit.
Ainsi, selon certains utilisateurs, comme l’écrivain et journaliste Jacques Attali, la panne a mis en évidence la surdépendance de l’humanité aux réseaux sociaux. Il a même regretté qu’elle "n’ait pas duré assez longtemps pour que chacun puisse réaliser vraiment qu’on peut parfaitement se passer de Facebook".
Pourtant, plusieurs utilisateurs ont mis en ligne des images montrant que Facebook leur manque et qu’ils s’ennuient sans ses services.
Le compte officiel de la Légion étrangère a pourtant exprimé son indifférence au problème et a illustré comment la vie pouvait poursuivre son cours chez les militaires.
Si Facebook s’est contenté d’une vague explication, évoquant des "changements de configuration des routeurs fédérateurs qui coordonnent le trafic Internet entre nos centres de données", les internautes ont plaisanté sur l’interdépendance au sein de l’écosystème créé par Mark Zuckerberg.
Certains utilisateurs n’ont pas manqué de remarquer que Twitter et Telegram ont profité de la panne.
Le compte officiel de Netflix a noté aussi le succès de Twitter au moment de la paralysie totale de Facebook.
La panne géante
Cités par l’AFP, plusieurs experts en cybersécurité estiment que l'incident est probablement lié à un problème de maintenance du "Border Gateway Protocol" (BGP), protocole qui permet de créer un chemin d'accès viable entre un ordinateur et un site Internet.
Si la panne a été réparée au bout de six heures, Facebook n'a pas pu diffuser pendant ce temps d'annonces publicitaires et, à Wall Street, l'action du réseau social a dégringolé de près de 5%,
son fondateur a perdu plus de six milliards de dollars.
En revanche, la messagerie Telegram, rivale de WhatsApp, est ainsi passée lundi de la 56e à la 5e place des applications gratuites les plus téléchargées aux États-Unis, selon le cabinet spécialisé SensorTower.
Discuter