Une interprète de Poutine évoque les difficultés lors du sommet avec Biden

Le sommet Poutine-Biden, qui s’est déroulé en juin dernier, a été marqué par une importante agitation des journalistes, ce qui a bien compliqué le travail des interprètes, se souvient Daria Mandrova qui travaillait auprès du Président russe.
Sputnik
Une interprète de Vladimir Poutine a parlé du travail au sommet avec son homologue américain Joe Biden en juin 2021. En arrivant à Genève, Daria Mandrova se rendait compte que l’entrevue provoquerait de l’intérêt de tous les bords, mais la frénésie qui y régnait réellement a pris tout le monde au dépourvu.
"C’est l’agitation, je crois, qui rend le travail d’interprète le plus compliqué", a-t-elle estimé interrogée par la chaîne Rossiya 1.
Précisément, il est difficile "d’entendre les propos d’ouverture lorsque les appareils photo cliquent fortement", a ajouté Daria Mandrova, deuxième secrétaire du département du contrôle linguistique au sein du ministère russe des Affaires étrangères.

Rencontre bien attendue

La première entrevue de Vladimir Poutine et Joe Biden s’est tenue le 16 juin à Genève, dans la Villa La Grange, à l’initiative du Président américain, et a été en outre le premier sommet russo-américain depuis 2018.
L’entretien a duré près de cinq heures et a porté sur plusieurs sujets dont les relations bilatérales, la stabilité stratégique, le retour des ambassadeurs respectifs à Moscou et Washington ou encore le conflit dans le Donbass. Des différends ont persisté, notamment dans les questions de la cyberingérence dans les élections, dont les États-Unis accusent la Russie, et de l’opposition russe.
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