Les investigations sur cette explosion, survenue le 4 août 2020, avec un bilan de plus de 200 morts, auraient été de nouveau suspendues si la plainte déposée par Nohad Machnouk, ancien ministre de l'Intérieur, visé notamment pour négligence dans le cadre de l'enquête, avait reçu un accueil favorable.
Outre Nohad Machnouk, Ali Hassan Khalil, l'ancien ministre des Finances, et Ghazi Zeaiter, l'ancien ministre des Travaux publics ont également déposé des plaintes contre Tarek Bitar. Elles ont toutes été rejetés lundi, ont précisé les sources.
Avant ces plaintes, une campagne de dénigrement avait été menée à l'encontre de ce juge par la classe politique libanaise. Un responsable du Hezbollah l'avait même menacé d'une possible destitution.
Tarek Bitar aurait été le deuxième juge démis de ses fonctions après Fadi Sawan, évincé en février dans le cadre d'une plainte similaire.