"Nous avons également introduit des armes de pointe. Nous sommes bien préparés pour faire face à toute éventualité", a ajouté le responsable indien dans une déclaration à la presse.
Ses propos interviennent quelques jours après que la porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hua Chunying, a accusé les soldats indiens de franchir illégalement la frontière en territoire chinois, une accusation qui, selon New Delhi, n'est "pas fondée sur des faits".
Les tensions entre les deux puissances nucléaires sont montées d'un cran depuis un affrontement sanglant en juin 2020, à la frontière du Tibet et de la région indienne du Ladakh.
Après cet accrochage meurtrier, les armées indienne et chinoise ont dépêché des milliers de soldats en renfort le long de cette frontière contestée dans l'Himalaya.
L'Inde et la Chine sont en pourparlers depuis l'affrontement de l'an dernier et selon le général Naravane une nouvelle réunion doit se tenir la semaine prochaine.
Les deux pays mènent depuis des décennies une rude concurrence pour s'accaparer le contrôle de la connectivité routière et aérienne dans les tronçons contestés à haute altitude le long des 3.488 km de la Ligne de contrôle du Ladakh (ouest) à l'Arunachal Pradesh (est) riches en eau et en minerais.