Rompues en 2016, les discussions directes entre le royaume d'Arabie saoudite, sunnite, et la République islamique d'Iran, chiite, ont repris en avril, en parallèle des négociations entre Washington et Téhéran pour relancer l'accord sur le nucléaire auquel Riyad et ses alliés s'étaient opposés et que les États-Unis ont quitté pendant la présidence de Donald Trump.
L'Iran a enfreint ces dernières années à plusieurs reprises les engagements pris dans le cadre de cet accord d'encadrement de son programme nucléaire.
Trois sessions de discussions entre Saoudiens et Iraniens ont eu lieu en Irak durant les mois qui ont précédé l'élection en juin d'Ebrahim Raïssi à la présidence iranienne.
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Fayçal bin Farhan Al Saoud, a déclaré que de nouvelles discussions avaient eu lieu le 21 septembre, sans préciser où.
"Ces discussions en sont encore à la phase exploratoire. Nous espérons qu'elles fourniront une base permettant de répondre à des questions en suspens entre les deux parties, et nous nous emploierons à y parvenir", a déclaré le chef de la diplomatie saoudienne.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse à l'occasion de la visite à Riyad de Josep Borrell, le Haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères.
L'Iran n'a fait aucun commentaire dans l'immédiat sur les discussions du 21 septembre.