«Ma place dans l’Histoire, c’est le cadet de mes soucis! Quand l’Histoire passera, je serai mort», lance le professeur Didier Raoult devant les caméras de Sputnik.
L’été prochain, il quittera sa fonction de directeur de l’IHU Méditerranée Infection. Quel regard le microbiologiste, surmédiatisé depuis le début de la crise sanitaire, porte-t-il sur son rôle depuis l’apparition du Covid-19? «Nous avons publié plus que n’importe qui dans ce pays, de très loin. […] On a soigné 40.000 personnes, on a fait 800.000 tests. Aucun institut au monde n’a fait ça. Que voulez-vous qu’on fasse de plus? J’ai fait mon métier en dépit de ce que disaient les uns et les autres», réplique le scientifique.
Mais si ses fonctions à l’IHU doivent prendre fin en juin 2022, le plus célèbre scientifique de France ne compte pas se mettre au vert pour autant. «Je compte bien, si j’en ai la possibilité, continuer à faire de la recherche, et éventuellement des missions pour l’IHU. Tant que je serai capable de faire quelque d’utile et intéressant, je le ferai», nous confie-t-il.