Cette hausse des prix a été tirée par les services (+1,5%) et l'énergie (+14,4%), tandis que celle des produits manufacturés (+0,4%) et dans une moindre mesure de l'alimentation (+1%) et du tabac (+4,8%) a ralenti, a précisé l'Insee dans un communiqué.
Sur un mois, les prix à la consommation se replieraient de 0,2 %, après une augmentation mensuelle de +0,6% en août.
Les prix des services seraient en net repli, en lien avec la baisse des prix de certains services liés au tourisme avec la fin de la saison estivale, alors que les prix de l'alimentation reculeraient quant à eux dans le sillage des prix des produits frais.
Sur un an, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui sert de base de comparaison au niveau européen, a lui aussi accéléré entre août et septembre, passant de 2,4% à 2,7%, selon l'Insee.
La décrue des prix de l'énergie n'est pas prévue de sitôt et l'électricité devrait elle aussi prendre 12%, selon le gouvernement. La hausse n'est cependant pas prévue avant février 2022. En août, la hausse des prix de l'énergie était déjà de +12,7%.
La Banque de France prévoit une inflation de 1,5% en 2021, "avec cependant des mouvements infra-annuels marqués, évoluant en glissement annuel entre 0,8% et 2,1%".
La hausse des prix devrait redescendre ensuite autour de 1,2% en 2023, selon la banque centrale française.