Alors que le pass sanitaire devait rester en vigueur jusqu'au 15 novembre, le gouvernement prévoit de l'étendre. Il a toutefois souligné que le souhait du gouvernement était "de ne pas y recourir". Or, même s'ils ont "des raisons d’être optimistes, [...] les 18 mois qui se sont écoulés nous ont montré que nous devions rester prudents".
"Il faut se donner les moyens, pendant encore plusieurs mois, d'avoir la possibilité de recourir à des mesures pour protéger les Français", a déclaré ce 29 septembre Gabriel Attal.
À ce titre, le gouvernement présentera le 13 octobre un projet de loi en Conseil des ministres, lequel sera ensuite débattu au Parlement.
"Ce que nous voulons, [...] c'est de maintenir pendant plusieurs mois encore, jusqu'à l'été, la possibilité d'y recourir", a précisé le porte-parole du gouvernement.
Le porte-parole a entre autres justifié la décision d'étendre le pass du fait de la volonté "d'enjamber l'échéance de l'élection présidentielle" pour assurer, face à un éventuel rebond épidémique, la remise du "pass sanitaire dans le cadre d'une campagne où le Parlement ne siège plus", ce dernier devant terminer ses travaux en séance publique fin février 2022 à cause de la campagne présidentielle.
Précédemment, le dispositif du pass sanitaire prévu jusqu'au 15 novembre avait été adopté par le Parlement dans la nuit du 25 au 26 juillet. Contestée par certains, la mesure a incité quelque 60.000 personnes à sortir dans les rues du pays pour une 11e semaine consécutive afin de protester, selon les chiffres de l'Intérieur.