Plus précisément, la montagne a perdu 92 centimètres depuis 2017 lorsque sa hauteur avait été établie à 4808,72 mètres, elle-même en baisse par rapport à celles des années précédentes, tandis que la hauteur la plus élevée avait été relevé en 2007 à 4810,90 mètres.
Cette nouvelle mesure du Mont-Blanc est le fruit d'une expédition jusqu'au sommet menée du 16 au 18 septembre par une équipe de 27 personnes composée de géomètres-experts et de guides de haute montagne, qui y ont effectué des relevés durant trois jours, rapportent les médias français.
Depuis 2001, le toit de l'Europe fait l'objet de mesures régulières afin de "modéliser la calotte glaciaire" et "de constituer et de nourrir une banque de données précises et fiables qui pourront être exploitées par les experts (glaciologues, climatologues...) et surtout transmises aux générations futures", ont expliqué les géomètres, cités par la presse de l'hexagone.
Selon les experts, les chiffres varient d’une année à l’autre car le sommet est "recouvert d'une couche de 'neiges éternelles' qui fonctionne comme une énorme congère et varie en fonction des vents d'altitude et des précipitations".
"Ainsi donc, depuis la nuit des temps, l'altitude du mont Blanc oscille continuellement". Le sommet "rocheux" culmine pour sa part "à 4792 mètres", ont rappelé les géomètres.