"Quand on comprend comment est né le Mouvement des générations capables (MGC) et son objet, on ne peut raisonnablement pas penser que c’est l’étape embryonnaire de la création du parti politique de Simone Gbagbo. Prétendre qu’elle serait en train de créer un parti politique à travers le simple parrainage d’un mouvement ou qu’elle ne devrait pas adhérer au nouveau parti en création relève de la spéculation", s’est d’emblée exprimée la militante panafricaniste Célestine Dabah, par ailleurs adhérente du MGC, interrogée par Sputnik.
"Conduire le peuple ivoirien"
"Je suis surprise que mon nom circule comme membre d’un groupe de réflexion élargi, sans que je n’ai même été préalablement consultée. Je reste dubitative devant ces pratiques et manquements, et je suis peu encline à m’associer à ce type d’initiative car je mérite un minimum de respect et de considération", avait-elle clamé dans un communiqué le 7 septembre.
Une figure éminente de la scène politique ivoirienne
"Simone Ehivet Gbagbo fait partie des femmes politiques africaines post-décolonisation les plus influentes du moment. Le monde qu’elle draine tant au niveau de la diaspora africaine -comme ce fut le cas lors de la célébration de son anniversaire en juin à Paris- qu’à l’occasion de manifestations de sympathie en Côte d’Ivoire, renseignent sur son poids réel et donne à penser qu’elle est incontournable dans le paysage politique ivoirien, qu’on le veuille ou non", poursuit Célestine Dabah.
"C’est la déliquescence des valeurs qui a conduit la société ivoirienne dans l’abîme. Le MGC souhaite œuvrer à bâtir une nouvelle Côte d’Ivoire qui se veut respectueuse de la vie humaine, où l’amour de soi et des autres est une réalité, et dont le travail, la discipline, la crainte de Dieu, l’incorruptibilité en seront les fondements", a déclaré la militante.