Une nouvelle caricature géante représentant Emmanuel Macron en slip kangourou, créée par l’afficheur polémique Michel-Ange Flori, a fait récemment son apparition sur un panneau publicitaire situé entre Toulon et La Seyne-sur-Mer, dans le Var.
Son auteur, qui a partagé des photos de l'œuvre sur les réseaux sociaux avec l’inscription "Même les Australiens n’en veulent pas", fait référence à la récente rupture du contrat franco-australien portant sur l’achat de submersibles français pour 56 milliards d’euros. La volte-face de Canberra a provoqué une crise diplomatique d’envergure et le rappel des ambassadeurs français en poste en Australie, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
Les publications de M.Flori à ce sujet ont déjà été partagées près de 1.800 fois sur Twitter et au-delà de 2.100 sur Facebook. Elles totalisent plus de 5.000 J’aime.
Affiches satiriques dans le Var
Michel-Ange Flori mène des campagnes d’affichage polémiques depuis plusieurs années. Ces derniers mois, ce publicitaire de 62 ans a plusieurs fois représenté Emmanuel Macron de manière satirique sur les panneaux dont il est propriétaire à Toulon et à La Seyne-sur-Mer.
En juillet, il avait notamment critiqué le Président pour la vaccination des mineurs.
Le 17 juillet, le tribunal correctionnel de Toulon l’a condamné à 10.000 euros d'amende pour deux affiches où le chef de l’État était représenté en Hitler ou encore se tenait au côté du maréchal Pétain.
En août, une semaine après les plaintes déposées contre lui par le Président et son parti LREM pour avoir grimé Macron en Hitler, M.Flori a publié une affiche de quatre mètres sur trois à La Seyne-sur-Mer qui représente le chef de l’État en monarque du XVIIIe siècle, vraisemblablement Louis XVI.
En avril 2019, M.Flori avait publié le slogan "Macron permet aux pauvres de faire les poubelles gratuitement". En juin de la même année, il a placardé la phrase "la police vous parle tous les jours sur BFM TV" en pleine crise des Gilets jaunes. Le tribunal de grande instance de Marseille l’avait alors condamné à verser 30.000 euros à ce média "à titre de provision à valoir sur l’indemnisation de son préjudice".