Le chef de la police camerounaise, Martin Mbarga Nguele, a déclaré dans un communiqué publié samedi que les cinq policiers avaient été placés en garde à vue et ont comparu devant un juge pour les allégations de torture, qui ont eu lieu dans la capitale, Yaoundé, la semaine dernière.
La vidéo montrait des policiers interrogeant, agressant puis rouant de coups deux détenus soupçonnés de vol, selon les médias.
M. Nguele a souligné que le traitement était "inhumain", notant que "les mesures appliquées à l'occasion des faits en cours ne sont que la continuité de l'action permanente en marche pour une police citoyenne, véritablement au service de tous et de chacun car l'acte quotidien du policier ne doit tendre aujourd'hui que vers le bien-être du citoyen".
"Depuis plus d'une décennie, la sureté nationale s'est engagée sur la voie du professionnalisme, de sa modernisation, du changement de mentalité et de moralité", a-t-il ajouté.