Mme Meng a fait une apparition virtuelle devant un tribunal de Brooklyn vendredi après-midi pour officialiser l'accord, dont les contours n'ont pas été détaillés verbalement lors de la procédure.
Selon le Wall Street Journal, Mme Meng devrait “reconnaître ses torts” en échange d'un report et d'un abandon des poursuites pour fraude bancaire et électronique dont elle faisait l'objet.
Son arrestation
Mme Meng a été arrêtée par les forces de l'ordre canadiennes en 2018 à la demande des États-Unis, accusée d'avoir violé les sanctions américaines contre l'Iran en présentant de manière inexacte les transactions de Huawei dans le pays. Elle est à Vancouver où elle fait l’objet d'un procès concernant une demande d'extradition vers les États-Unis.
Huawei et l'équipe d’avocats de Mme Meng ont nié les accusations, arguant que l'affaire était motivée par des raisons politiques puisqu'elle a été déposée dans le contexte de la guerre commerciale entre l’ancien président américain Donald Trump et la Chine.
Cette arrestation a suscité des tensions entre les États-Unis, le Canada et la Chine. Peu après l'arrestation de Mme Meng, le gouvernement chinois a détenu deux citoyens canadiens - Michael Spavor et Michael Kovrig - pour espionnage.