L’enquête du FBI est en cours.Une enquête a été ouverte sur l’agression présumée d'une militaire américaine par plusieurs Afghans évacués il y a un mois et hébergés à Fort Bliss, au Nouveau-Mexique, annonce Fox News en se référant au FBI.
"Nous pouvons confirmer qu'une femme membre du service soutenant l'opération Allies Welcome a déclaré avoir été agressée le 19 septembre par un petit groupe d'hommes évacués au complexe de Doña Ana au Nouveau-Mexique", indique Fort Bliss dans un communiqué, cité par Fox News.
Les militaires mentionnent que l'allégation a été prise au sérieux et que des mesures de sécurité supplémentaires ont été mises en œuvre. Quant à la femme, elle a reçu des soins médicaux et une aide psychologique. Selon le média, elle s’est remise des blessures infligées.
Yvette Herrell, membre du Parti républicain, élue du Nouveau-Mexique à la Chambre des représentants, a qualifié cela de "nouvel échec tragique du processus de sélection des ressortissants afghans".
Un crime contre mineurs
En effet, l’incident a été signalé après que deux réfugiés afghans hébergés à Fort McCoy, dans le Wisconsin, ont été inculpés de crimes fédéraux, notamment d'agression sexuelle sur mineurs et d'agression domestique.
D’après Fox News, le sénateur de l'Oklahoma James Lankford et quatre autres sénateurs républicains ont récemment envoyé une lettre à l'administration Biden pour demander plus de détails sur la manière dont les réfugiés afghans étaient contrôlés. Plus tôt en septembre, un responsable de l'administration a catégoriquement nié que toute personne "préoccupante" soit parvenue sur le territoire national, affirmant qu'il existait une dixième étape de filtrage une fois qu'un réfugié arrive à un point d'entrée.
Les conditions d’accueil
Près de 50.000 Afghans se trouvent actuellement aux États-Unis, hébergés au sein de huit bases militaires dans des conditions loin d’être idéales.Une journaliste du Wisconsin State Journal qui s’est rendue à Fort McCoy, où se trouvent 12.500 d'entre eux, a écrit qu’ils doivent faire la queue parfois pendant six heures pour avoir de la nourriture et que quand leur tour arrive il n’y en a plus. Une réfugiée s’est plainte de porter toujours les mêmes vêtements que lorsqu'elle quittait l'aéroport de Kaboul, y compris les sous-vêtements ce qui, selon elle, lui a fait contracter une infection.