Coup de crosse dans le dos au sol: la violence de la police australienne choque - vidéo

Dans la ville australienne de Melbourne, des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour protester contre les restrictions sanitaires et la vaccination obligatoire. La police les a violemment molestées.
Sputnik
Les ouvriers du bâtiment de la deuxième ville australienne, Melbourne, protestent depuis le 18 septembre contre les restrictions sanitaires imposées à leur encontre et sont violemment réprimés par la police.
Le journaliste Avi Yemeni a publié sur Twitter une vidéo montrant des personnes couchées au sol frappées avec des matraques et avec les pieds.
"Ils nous protègent", a-t-il inscrit en légende.
Le gouvernement de l’État du Victoria dont Melbourne est la capitale a décidé que les ouvriers du bâtiment devaient se faire injecter au moins une dose de vaccin pour pouvoir reprendre le travail.
Suite à des heurts entre eux et la police, les chantiers ont été suspendus pendant deux semaines, soit jusqu’au 5 octobre, afin qu'ils se fassent immuniser.
La mesure a eu pour effet la suspension sans salaire depuis le 20 septembre de milliers de travailleurs.

Du gaz poivre pour disperser les manifestants

Mercredi, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant le monument aux morts pour protester contre la vaccination obligatoire.
Selon la radiotélévision australienne ABC, la police les a dispersés avec des balles caoutchouc et du gaz poivre.
En Australie, qui compte 25,7 millions d’habitants, le premier cas de coronavirus a été détecté le 25 janvier 2020. Le nombre d’infectés a dépassé les 88.500 pour 1.180 décès.
Dans le cadre des restrictions sanitaires au sein de l’État du Victoria, il est interdit aux habitants de sortir sans raison valable et de s’éloigner du domicile à plus de cinq kilomètres.
Depuis le début de la pandémie, 158 cas ont été recensés à Melbourne.
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