"Quand on agresse un policier, un gendarme, ce n’est pas n’importe qui que l’on agresse, on agresse la République."
Une justice trop lente
On continue à prendre des mesures toujours plus répressives, mais elles n’auront pas beaucoup d’effet sur les faits qui sont dénoncés quotidiennement", estime Anthony Caillé, secrétaire national de la CGT-Police.
"On a une police qui très éloignée de ses citoyens. Aujourd’hui, on est sur des missions très punitives, il n’y a plus de police de prévention."
"C’est un vrai problème parce qu’en fonction que l’on juge quelqu’un cinq jours après l’infraction ou deux ans après, on ne va pas le faire de la même manière. Si par exemple la personne s’est réinsérée entre temps, il est évident que le magistrat sera moins prompt à être sévère vis-à-vis du mis en cause", constate Anthony Caillé.
Opération séduction du gouvernement envers les syndicats policiers?
"À l’époque de Sarkozy, lorsqu’il a renforcé la lutte contre les infractions de la route en rendant de nombreuses choses délictuelles, on a eu une explosion des délits de fuite."