Ces fonds, collectés grâce à des donateurs locaux et étrangers, permettent "d'envisager l'avenir avec confiance", a-t-il déclaré devant la commission des Affaires culturelles du Sénat.
M.Georgelin, qui s’exprimait au sujet de l'évolution du chantier et la "transparence" du financement, a précisé que la fondation Notre-Dame a collecté près de 360 millions d’euros, la fondation du patrimoine 232 millions, la fondation de France 31 millions, le Centre des monuments nationaux 7,8 millions, le ministère de la Culture près de neuf millions et l'établissement public, qui reçoit plusieurs dons directs notamment de la fondation Bettencourt, 203 millions d'euros.
Il a expliqué que la plupart des appels d'offres pour la restauration de ce monument construit entre les XIIe et XIVe siècles et devenu au fil des ans l'un des sites les plus en vue de la capitale française étaient lancés et que les premiers lauréats étaient retenus, faisant observer que le calendrier des travaux devrait être tenu pour une réouverture en 2024.
L’incendie, qui avait ravagé le 15 avril 2019 la cathédrale, a détruit une partie de l'édifice dont la flèche, les toitures de la nef et du transept ainsi que la charpente. Selon les experts, la reconstruction prendra pas moins de cinq ans dans les meilleurs délais.
Le parvis de Notre-Dame et la rue du Parvis, qui ont subi une pollution au plomb suite à l’incendie entraînant leur fermeture immédiate, avaient été autorisés à rouvrir quant à eux fin mai 2020 après l’avis favorable de l’agence régionale de santé d’Île-de-France.